Amour (2012)

Coqueluche des festivals, Michael Haneke fait figure de monstre sacré du cinéma européen. Cérébral, provocateur, iconoclaste, radical, transgressif, pervers sadique, juxtaposer les articles publiées au sujet de ses film a une unique vertu : celle de mettre en évidence la polarisation d'un public et d'une critique peuplé d'adorateurs ou de perplexes. Peut-être que cet entre-deux m'a tenu à distance, si bien qu'à ce jour sa filmographie est encore une béance dans mon parcours, marqué néanmoins à vif par Funny Games et les réflexions qui ont découlées du visionnage sur mon rapport à la violence, mon plaisir scopique brut, mes attentes...